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Dernier week-end avant le bac : boulot ou dodo ?


On met les bouchées doubles ou on lève le pied ? On passe en revue tout le programme ou on se concentre sur ce que l’on maîtrise le moins… au risque d’ « oublier » les bases ? On ménage son corps et son esprit ou on passe en mode commando ? À force de poser des questions, le bachelier devient philosophe dans la dernière ligne droite. Pas de panique ! On vous dit tout sur les 48 heures les plus décisives de l’année. Zoom sur le dernier week-end avant le bac !

Un week-end pour se rassurer

 Un week-end pour se rassurer

 À l’approche de la date fatidique, il est tout à fait normal d’avoir des doutes. C’est d’ailleurs le contraire qui devrait inquiéter. Les lycéens se posent à peu près tous les mêmes questions : dois-je continuer à réviser jusqu’au temps mort ? Comment gérer mon stress qui devient de plus en plus insistant ? Et si je me déconnectais complètement le temps d’un week-end ? Quelle est la meilleure stratégie pour arriver à m’en sortir lundi matin ? Si une certaine dose de stress est nécessaire pour entretenir votre motivation, il va tout de même falloir s’accrocher à une certaine sérénité, en s’accordant des pauses et en s’aérant un peu l’esprit (voir notre article sur les meilleures activités à pratiquer pendant les révisions).

Laisser la panique s’installer, c’est se risquer à des prises de décision irrationnelles qui vont, in fine, se manifester en salle d’examen par une perte de ses moyens. Et dans le magma des doutes qui vous traverse l’esprit, il n’y a qu’une seule certitude : on ne peut pas sauver son bac sur deux jours si on n’a rien fait de l’année. Il faut donc bien relativiser sur l’importance des dernières 48 heures en matière de révision… mais pas en matière d’état d’esprit et de préparation physique et mentale. Autant donc laisser l’angoisse de côté et réfléchir posément à un programme équilibré pour le week-end. Car rien ne sert de s’essouffler à la veille du jour J. Le bac n’est pas un sprint, mais bien une course de longue haleine. Il s’agit donc de s’y prendre à l’avance et de savoir gérer ses efforts. Toutefois, bien qu’il ne serve à rien de faire une révision complète deux jours avant l’examen, il n’est toutefois pas interdit de travailler sur ses fiches de révision pour de courtes durées, en diagonale, afin de réactiver certaines informations. L’objectif est de se rafraîchir la mémoire, de revoir les fondamentaux et rester en mode « examen » sans perdre pied.

A la quête d’un juste équilibre salvateur !

Si la révision à outrance pendant le week-end risque de vous essouffler et de vous faire perdre vos moyens, une déconnexion complète risque, quant à elle, de compromettre votre concentration. Il y a donc un juste équilibre à trouver entre révision et détente pour éviter l’épuisement. C’est en tout cas l’avis de Grégoire Borst, professeur de psychologie du développement et de neurosciences de l’éducation : « Le problème, c’est qu’en révisant la veille pour le lendemain, on ne fixe pas les connaissances. Il est important de se garder des plages de sommeil pour fixer les informations apprises ». Faut-il couper son téléphone ?

Nous ne pensons pas que cela soit une bonne idée. S’il faut fuir à tout prix les applications chronophages, la fonction « appel » peut avoir son importance : un ami de votre groupe de révision pourrait par exemple se rendre compte que vous avez « zappé » un chapitre, que vous avez fait une erreur dans un exercice, etc. Certains favorisent l’approche des annales pendant le week-end, histoire de se mettre en condition… c’est une approche logique qui a ses avantages, pour peu que l’on ne force pas !

Ces conseils vous ont été présentés par les résidences ECLA, référence du coliving.

A la quête d’un juste équilibre salvateur !